SOPHROLOGIE ET GESTION DE LA DOULEUR

Aujourd’hui en France une personne sur deux souffre de douleur, aigue ou chronique. Selon la définition officielle de lAssociation internationale pour l’étude de la douleur (IASP), « la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite dans ces termes ». La douleur reposant donc avant tout sur le ressenti du patient, cela la rend difficile à quantifier et à qualifier. De plus, elle n’est pas systématiquement liée à une lésion, une caractéristique qui complexifie encore son étude.

La douleur a un caractère multidimensionnel par :

  • Sa sensation corporelle unique, personnelle et subjective
  • Son émotion désagréable avec un sentiment de déplaisir
  • Une menace pour l’intégrité physique et psychique

La douleur et la souffrance sont souvent confondues :

  • La douleur est une perception consciente et désagréable d’une agression physique, qu’elle soit réelle ou vécue comme telle
  • La souffrance est l’émotion désagréable telle qu’elle est supportée par le patient et son entourage sur tous les plans

Quels sont les types de douleurs ?

Il y a différents types de douleurs :

  • La douleur aiguë (- de 3 mois) est un symptôme qui va contribuer à l’établissement d’un diagnostic.
  • La douleur chronique (+ de 6 mois) se caractérise quant à elle par sa persistance et sa résistance aux anti douleurs. De signal d’alarme, la douleur devient un véritable syndrome ou maladie à part entière. Il faut apprendre à soulager la douleur avec des techniques sophrologiques simple et réalisables en toute autonomie.
  • Les douleurs neurogènes ou neuropathiques sont des douleurs d’origine nerveuses. Elles ne sont pas liées à des causes extérieures comme dans les traumatismes
  • Les douleurs psychogènes désignent une douleur qui serait uniquement ou principalement causée par des facteurs psychologiques, émotionnels et comportementaux

Un accompagnement par la sophrologie

La sophrologie n’enlève pas la douleur, elle accompagne, dialoguer avec la douleur car la reconnaissance de la douleur amène de l’apaisement. La douleur est propre à chacun. La douleur est chargée de représentation, tous les aspects de la personne, familiale, corps, pensée, émotions …

La souffrance n’est pas mesurable mais la douleur est mesurable par 3 principales méthodes :

  • L’échelle numérique (EN)
  • L’échelle visuelle analogique (EVA)
  • L’échelle verbale simple (EVS)

La douleur est un signal d’alarme alors que la souffrance n’a pas de signal d’alarme.

La sophrologie est une aide précieuse dans la gestion de la douleur

Les techniques sophrologiques vont s’adapter aux besoins spécifiques de la personne.  La détente, la relaxation, l’écoute du corps permettront de nous réconcilier avec notre corps, de nous rendre compte que nous ne sommes pas que douleur.

La pratique de la Sophrologie, par le mouvement et en créant des expériences physique permet la réappropriation de son corps, l’écoute de ses sensations sans jugement, sans a priori, juste dans le constat de ce qui est ici et maintenant,  met en lumière de différentes zones du corps.

Une reconnexion avec son corps

Nous nous reconnectons avec notre corps dans sa globalité, dans toute sa richesse. Ainsi, la sophrologie fait émerger d’autres possibilités : dans ce corps il y a de la douleur, oui, elle se localise dans cet endroit, mais il y aussi autre chose… De la chaleur, des sensations agréables ou neutres…

Le corps est vécu comme réalité objective, une prise de recul par rapport à la douleur est alors possible. Elle nous permet de nous repositionner. Notre être tout entier n’est plus la douleur. Des mouvements légers et lents, en variant les amplitudes suivant nos possibilités, sans être dans la performance, juste pour expérimenter peuvent nous redonner confiance, même s’ils sont petits, la possibilité de mouvement existe.  

La Relaxation dynamique par la redécouverte dans le mouvement, les postures, les points d’appuis, la tonicité de nos muscles, le travail d’équilibre, nous fait prendre conscience des possibilités que notre corps nous offre encore.

Des exercices de concentration sur la respiration : pour des spasmes de l’intestin par exemple la mise en place d’une respiration abdominale, nous montrent la possibilité d’agir en toute autonomie, sur une douleur aigue.

Des techniques nous permettent de nous libérer de tensions inutiles, d’autres nous apaisent et apportent une détente physique et mentale. Bien que chaque sophronisation soit une expérience nouvelle et que le vécu est différent à chaque fois, sans être dans l’attente de tel ou tel résultat, l’expérience de l’atténuation de la douleur ou la disparition de la douleur incite à renouveler les exercices et à intégrer qu’il y a d’autres possibilités.

Ces muscles tendus, figés par la douleur vont pouvoir récupérer de l’amplitude, de l’élasticité, une porte s’ouvre…Principe d’action positive…
La douleur physique fait place à d’autres sensations et apaise le mental, la crainte de la douleur elle-même s’abaisse, les muscles sont moins figés… si elle revient nous possédons quelques clés pour la déloger. 

Des exercices pour palier à la douleur

Des exercices de concentration sur la respiration : pour des spasmes de l’intestin par exemple la mise en place d’une respiration abdominale, nous montrent la possibilité d’agir en toute autonomie, sur une douleur aigue.

Des techniques nous permettent de nous libérer de tensions inutiles, d’autres nous apaisent et apportent une détente physique et mentale. Bien que chaque sophronisation soit une expérience nouvelle et que le vécu est différent à chaque fois, sans être dans l’attente de tel ou tel résultat, l’expérience de l’atténuation de la douleur ou la disparition de la douleur incite à renouveler les exercices et à intégrer qu’il y a d’autres possibilités.

Ces muscles tendus, figés par la douleur vont pouvoir récupérer de l’amplitude, de l’élasticité, une porte s’ouvre…Principe d’action positive…
La douleur physique fait place à d’autres sensations et apaise le mental, la crainte de la douleur elle-même s’abaisse, les muscles sont moins figés… si elle revient nous possédons quelques clés pour la déloger.